D’abord, nous condamnons l’attaque menée contre l’armée tchadienne et l’enlèvement des civiles. Mais en analysant le contenu de la communication de l’armée, il se trouve qu’il ya une incohérence.
Effectif annoncé : Une attaque menée par seulement treize individus semble disproportionnée par rapport à l’impact évoqué (enlèvement de civils, affrontement avec l’armée). Alliances improbables : Boko Haram et ISWAP sont historiquement rivaux. Depuis la mort d’Abubakar Shekau en mai 2021, ISWAP a consolidé son emprise, marginalisant Boko Haram. Une opération conjointe paraît donc peu crédible sans preuve solide. Et puis les modes opératoires qui divergent : Car ISWAP Cible principalement les positions militaires et les symboles étatiques. Leur stratégie est plus structurée et idéologique. Quant à Boko Haram, un groupe résiduel en voie de disparition, il agit davantage comme des petits groupes désorganisés, parfois impliqués dans des actes de banditisme ou d’enlèvement.
Enfin, nous lançons un appel pressent aux Etats membres du Bassin du Lac Tchad à compléter la stratégie sécuritaire par une stratégie de désarmement, démobilisation, réintégration et réconciliation (DDRR).
Enfin, nous lançons un appel pressent aux Etats membres du Bassin du Lac Tchad à compléter la stratégie sécuritaire par une stratégie de désarmement, démobilisation, réintégration et réconciliation (DDRR).