L’Alliance fondatrice du Soudan, une coalition d’alliés des Forces de soutien rapide (RSF), d’anciens groupes rebelles et de figures politiques pro-RSF – communément appelées Taasis – a annoncé samedi la formation d’un gouvernement parallèle destiné à rivaliser avec l’administration militaire à Port Sudan.
La nouvelle structure, dirigée par le commandant de RSF Mohamed Hamdan Daglo « Hemedti », comprend un Conseil présidentiel de 15 membres et un Premier ministre civil, ancien membre du Conseil de souveraineté Mohamed Hassan Al-Ta’aishi.
L’annonce, faite par le porte-parole de l’alliance, Alaa Al-Naqd, depuis la capitale du Darfour du Sud, Nyala, détenue par RSF, intervient dans un contexte de pertes territoriales croissantes des forces armées soudanaises à travers le centre du Soudan et d’intensification des opérations aériennes des FAS au Darfour et à Kordofan. Il marque une escalade significative dans la stratégie de RSF – passer d’une domination armée à un mimétisme de gouvernance, visant à renforcer sa revendication auprès de l’autorité nationale.
Bien que l’alliance n’ait pas confirmé de siège officiel du gouvernement, l’emplacement de l’annonce à Nyala suggère que la ville est censée être sa capitale de facto. Cependant, les SAF maintiennent leur supériorité aérienne sur la région, et Nyala elle-même reste à portée de frappe des drones et des avions à voilure fixe des SAF, ce qui soulève des doutes quant à la capacité du conseil à opérer en toute sécurité ou de manière constante.
Le « Conseil présidentiel du Gouvernement de paix transitoire » reflète structurellement le Conseil de souveraineté transitoire (TSC), opérant actuellement depuis Port-Soudan sous le commandement du commandant en chef des SAF, Abdelfattah Al-Burhan. Mais contrairement à la structure de composition militaire et civile du TSC, le conseil soutenu par le RSF est dominé par les dirigeants des groupes armés et les figures régionales alliées.
Hemedti assume la présidence, tandis que le chef du SPLM-N, Abdelaziz Adam al-Hilu, est nommé vice-président. L’inclusion d’Al-Hilu, qui conserve un contrôle important sur les monts Nouba, signale une tentative de forger une coalition militaire et politique plus large anti-SAF.
Les dirigeants des mouvements rebelles neutres du Darfour, Al-Hadi Idris et Al-Tahir Hajar, tous deux expulsés du conseil de transition basé à Port-Soudan l’année dernière pour avoir refusé de s’aligner avec les SAF, ont également rejoint le conseil.
Le groupe a également divisé le pays en plusieurs gouvernorats régionaux, nommant Al-Hadi Iddris gouverneur de la région du Darfour. Ce poste est actuellement occupé par le leader du SLM-MM, Minni Arko Minnawi.
Le conseil de 15 membres comprend :
Mohamed Hamdan Daglo (Président)
Abdelaziz Adam Al-Hilu (Vice-président)
Al-Tahir Abu Bakr Hajar (membre)
Mohamed Youssef Ahmed Al-Mustafa (membre)
Hamid Hamdeen Nuweiri (membre)
Abdullah Ibrahim Abbas (membre)
Kholdi Fathi Salem (membre)
Hadi Idris Yahya – Gouverneur du Darfour (membre)
Jagod Mekwar Murada – gouverneur régional (membre) des monts Nouba
Joseph Tukka Ali – Gouverneur régional de Funj (membre)
Saleh Isa Abdullah – Gouverneur du Soudan central (membre)
Mabrouk Mubarak Salem – Gouverneur de l’est du Soudan (membre)
Abul Qasim Al-Rashid Ahmed – Gouverneur du Soudan du Nord (membre)
Faris Al-Noor Ibrahim – gouverneur de Khartoum (membre)
Hamad Mohamed Hamid – Kordofan (membre)
La nouvelle structure, dirigée par le commandant de RSF Mohamed Hamdan Daglo « Hemedti », comprend un Conseil présidentiel de 15 membres et un Premier ministre civil, ancien membre du Conseil de souveraineté Mohamed Hassan Al-Ta’aishi.
L’annonce, faite par le porte-parole de l’alliance, Alaa Al-Naqd, depuis la capitale du Darfour du Sud, Nyala, détenue par RSF, intervient dans un contexte de pertes territoriales croissantes des forces armées soudanaises à travers le centre du Soudan et d’intensification des opérations aériennes des FAS au Darfour et à Kordofan. Il marque une escalade significative dans la stratégie de RSF – passer d’une domination armée à un mimétisme de gouvernance, visant à renforcer sa revendication auprès de l’autorité nationale.
Bien que l’alliance n’ait pas confirmé de siège officiel du gouvernement, l’emplacement de l’annonce à Nyala suggère que la ville est censée être sa capitale de facto. Cependant, les SAF maintiennent leur supériorité aérienne sur la région, et Nyala elle-même reste à portée de frappe des drones et des avions à voilure fixe des SAF, ce qui soulève des doutes quant à la capacité du conseil à opérer en toute sécurité ou de manière constante.
Le « Conseil présidentiel du Gouvernement de paix transitoire » reflète structurellement le Conseil de souveraineté transitoire (TSC), opérant actuellement depuis Port-Soudan sous le commandement du commandant en chef des SAF, Abdelfattah Al-Burhan. Mais contrairement à la structure de composition militaire et civile du TSC, le conseil soutenu par le RSF est dominé par les dirigeants des groupes armés et les figures régionales alliées.
Hemedti assume la présidence, tandis que le chef du SPLM-N, Abdelaziz Adam al-Hilu, est nommé vice-président. L’inclusion d’Al-Hilu, qui conserve un contrôle important sur les monts Nouba, signale une tentative de forger une coalition militaire et politique plus large anti-SAF.
Les dirigeants des mouvements rebelles neutres du Darfour, Al-Hadi Idris et Al-Tahir Hajar, tous deux expulsés du conseil de transition basé à Port-Soudan l’année dernière pour avoir refusé de s’aligner avec les SAF, ont également rejoint le conseil.
Le groupe a également divisé le pays en plusieurs gouvernorats régionaux, nommant Al-Hadi Iddris gouverneur de la région du Darfour. Ce poste est actuellement occupé par le leader du SLM-MM, Minni Arko Minnawi.
Le conseil de 15 membres comprend :
Mohamed Hamdan Daglo (Président)
Abdelaziz Adam Al-Hilu (Vice-président)
Al-Tahir Abu Bakr Hajar (membre)
Mohamed Youssef Ahmed Al-Mustafa (membre)
Hamid Hamdeen Nuweiri (membre)
Abdullah Ibrahim Abbas (membre)
Kholdi Fathi Salem (membre)
Hadi Idris Yahya – Gouverneur du Darfour (membre)
Jagod Mekwar Murada – gouverneur régional (membre) des monts Nouba
Joseph Tukka Ali – Gouverneur régional de Funj (membre)
Saleh Isa Abdullah – Gouverneur du Soudan central (membre)
Mabrouk Mubarak Salem – Gouverneur de l’est du Soudan (membre)
Abul Qasim Al-Rashid Ahmed – Gouverneur du Soudan du Nord (membre)
Faris Al-Noor Ibrahim – gouverneur de Khartoum (membre)
Hamad Mohamed Hamid – Kordofan (membre)