Communiqué de presse
Date : 31 octobre 2025
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
Président du CEntre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme et de Liberté Sans Frontière
Objet : Condamnation des atrocités commises à El-Fasher et appel à la justice internationale
Nous avons suivi avec une profonde consternation les atrocités perpétrées contre des civils dans la ville d’El-Fasher, capitale du Darfour. Ces actes, d’une brutalité extrême, ont été commis en toute impunité, parfois filmés par leurs auteurs eux-mêmes, souriants, tandis que les victimes les suppliaient de leur laisser la vie sauve.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces crimes et appelons les instances dirigeantes des Forces de Soutien Rapide (FSR) à traduire en justice les responsables identifiés. Il est impératif que ces individus soient interpellés, jugés équitablement, et que leurs droits à la défense soient respectés dans le cadre d’un procès transparent.
Face à de telles violations, l’ambiguïté n’est pas une option. Les organisations internationales doivent aller au-delà des déclarations : elles doivent documenter les faits, soutenir les enquêtes indépendantes, et exercer une pression diplomatique pour que les responsables soient traduits devant la Cour pénale internationale. Le silence ou l’inaction ne feraient qu’encourager l’impunité.
Fait notable : certains responsables des FSR ont, pour la première fois, rompu le silence pour désavouer publiquement les auteurs de ces actes ignobles. Mercredi soir, le leader Hemmetti lui-même a exprimé ses regrets et promis l’ouverture d’une enquête. Ce geste marque une reconnaissance implicite qu’une ligne rouge a été franchie.
Selon des sources internes aux FSR, le commandant du peloton d’exécution aurait été arrêté. Bien que cette mesure soit salutaire pour apaiser les tensions, elle demeure insuffisante. Il est essentiel que tous les auteurs impliqués soient interpellés et jugés. La diffusion publique du procès constituerait un signal fort en faveur de la justice, et permettrait de convaincre l’opinion nationale et internationale, notamment les défenseurs des droits humains.
Date : 31 octobre 2025
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
Président du CEntre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme et de Liberté Sans Frontière
Objet : Condamnation des atrocités commises à El-Fasher et appel à la justice internationale
Nous avons suivi avec une profonde consternation les atrocités perpétrées contre des civils dans la ville d’El-Fasher, capitale du Darfour. Ces actes, d’une brutalité extrême, ont été commis en toute impunité, parfois filmés par leurs auteurs eux-mêmes, souriants, tandis que les victimes les suppliaient de leur laisser la vie sauve.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces crimes et appelons les instances dirigeantes des Forces de Soutien Rapide (FSR) à traduire en justice les responsables identifiés. Il est impératif que ces individus soient interpellés, jugés équitablement, et que leurs droits à la défense soient respectés dans le cadre d’un procès transparent.
Face à de telles violations, l’ambiguïté n’est pas une option. Les organisations internationales doivent aller au-delà des déclarations : elles doivent documenter les faits, soutenir les enquêtes indépendantes, et exercer une pression diplomatique pour que les responsables soient traduits devant la Cour pénale internationale. Le silence ou l’inaction ne feraient qu’encourager l’impunité.
Fait notable : certains responsables des FSR ont, pour la première fois, rompu le silence pour désavouer publiquement les auteurs de ces actes ignobles. Mercredi soir, le leader Hemmetti lui-même a exprimé ses regrets et promis l’ouverture d’une enquête. Ce geste marque une reconnaissance implicite qu’une ligne rouge a été franchie.
Selon des sources internes aux FSR, le commandant du peloton d’exécution aurait été arrêté. Bien que cette mesure soit salutaire pour apaiser les tensions, elle demeure insuffisante. Il est essentiel que tous les auteurs impliqués soient interpellés et jugés. La diffusion publique du procès constituerait un signal fort en faveur de la justice, et permettrait de convaincre l’opinion nationale et internationale, notamment les défenseurs des droits humains.