Des vidéos récentes des combats qui ont eu lieu, mercredi 13 août, à El Fasher ont mis en évidence la participation de mercenaires colombiens aux côtés de la milice de soutien rapide. La page officielle du Mouvement de libération du Soudan, dirigé par Mustafa Tambour, a publié des vidéos montrant des mercenaires colombiens en uniformes militaires en plein combat à El Fasher. Parmi eux, un mercenaire colombien a été blessé lors des affrontements de mercredi 13 août, alors qu'il appelait en espagnol au secours. Pour la première fois, des combattants colombiens présents à Elfacher avec les visages découverts.
La plateforme des capacités militaires soudanaises a révélé des informations choquantes concernant le corps du Colombien dans la ville d’El Fasher, confirmant que l’homme mort était un ancien soldat des forces spéciales colombiennes et membre d’une unité mercenaire connue sous le nom de « Brigades des loups du désert ».
Le corps a été retrouvé après une violente bataille entre l’armée et la milice de soutien rapide, où du matériel militaire avancé a été trouvé en sa possession, y compris des appareils de communication cryptés, un insigne de campagne arborant le drapeau colombien, avec un design utilisé dans les missions secrètes, reflétant la nature professionnelle et dangereuse de la mission à laquelle il participait à l’intérieur du Soudan.
Selon les renseignements militaires soudanais, un camp en Libye près de la frontière avec le Soudan abritait des mercenaires colombiens prêts à se joindre aux milices des FSR dans la guerre au Soudan. En novembre dernier, les renseignements ont suivi le mouvement des mercenaires colombiens sur le territoire soudanais, et en novembre 2024, l’armée de l’air a pu cibler le convoi avec un drone et tuer 22 mercenaires colombiens avant qu’ils n’entrent à El Fasher. Cet incident a irrité le gouvernement colombien et a incité son ambassadeur en Égypte, De Gaviria, le 1 décembre, à rencontrer l’ambassadeur soudanais en République d’Égypte, le général Imad Adawi, et lui présenter officiellement des excuses pour la participation de citoyens colombiens dans la guerre au Soudan. L’ambassadrice a exprimé le choc du peuple et du gouvernement de son pays lorsqu’ils ont reçu la nouvelle de la participation des citoyens colombiens dans la guerre en cours au Soudan au sein de la milice de soutien rapide. Le site colombien «La Silla Vasya» a publié un rapport révélant que des mercenaires colombiens figuraient parmi les 300 recrutés pour travailler comme gardes de sécurité aux Émirats dans la société émiratie «Global Security Services Group». Les autorités ont ensuite ordonné à au moins 40 de ces mercenaires de se diriger vers Benghazi, et de là vers l’ouest du Soudan, dans le cadre du soutien des EAU aux Forces de Soutien Rapide (FSR) dans son conflit avec l’armée soudanaise.
Avec l’activité croissante des mercenaires colombiens dans la guerre aux côtés des milices, le ministère soudanais des Affaires étrangères a publié un communiqué début août, suite au meurtre d’un mercenaire colombien à El Fasher, confirmant qu’il possède tous les documents et papiers prouvant l’implication de mercenaires colombiens et de centaines de milliers de mercenaires des pays voisins (Tchad, Centrafrique, Sud-Soudan…), sous les auspices et le financement de parties externes, notant que la Mission permanente du Soudan auprès des Nations Unies a officiellement soumis ces documents au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le ministère a ajouté que cette tendance dangereuse au cours de la guerre constitue une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales et change le cours de la guerre.
Avec des preuves concluantes en audio et vidéo sur la participation de mercenaires colombiens dans la guerre au Soudan aux côtés de la milice, et immédiatement après l’annonce du meurtre de 40 d’entre eux lors de la bataille d’El Fasher au début de ce mois d’août, le président colombien Gustavo Petro a commenté pour la première fois l’incident et expliqué qu’il avait demandé d’urgence la présentation d’un projet de loi interdisant le recrutement de mercenaires, après des nouvelles de la participation de mercenaires de son pays dans la guerre et les combats dans les rangs de la milice au Soudan.
Dans un tweet sur la plateforme X, Petro a ajouté que le recrutement de mercenaires est une forme de traite des êtres humains et transforme les gens en outils pour tuer. "Ils voulaient tellement la guerre à l’intérieur de la Colombie que comme la guerre dans le pays s’affaiblissait, ils la cherchaient à l’extérieur où personne ne nous avait fait du mal", a déclaré le président colombien. Pietro a décrit ceux qui recrutent et envoient des mercenaires comme des « meurtriers » et des « fantômes de la mort ». Il a souligné qu’il avait ordonné à l’ambassadrice de son pays en Égypte de vérifier le nombre de Colombiens qui sont morts, et a souligné qu’il y a des rumeurs non confirmées sur 40 personnes, ajoutant : « Nous verrons si nous pouvons récupérer leurs corps ». En réponse à la Croix rouge qui s’est dit prête à retirer les corps pour les remettre à la Colombie, des activistes soudanais exigent pour chaque corps, dix gros camions chargés des vivres.
Après la diffusion des vidéos montrant la présence de mercenaires colombiens aux côtés de la milice et la découverte des corps des mercenaires sans vie à El Fasher, le Soudan appelle la communauté internationale à ne plus chercher de nouvelles preuves. Il lui demande d’agir sérieusement pour arrêter le flux de mercenaires vers un continent qui souffre déjà d’une fragilité sécuritaire et de condamner les responsables, qui envoient ces mercenaires verser le sang d’innocents et perturber la paix régionale dans toute la région.
La plateforme des capacités militaires soudanaises a révélé des informations choquantes concernant le corps du Colombien dans la ville d’El Fasher, confirmant que l’homme mort était un ancien soldat des forces spéciales colombiennes et membre d’une unité mercenaire connue sous le nom de « Brigades des loups du désert ».
Le corps a été retrouvé après une violente bataille entre l’armée et la milice de soutien rapide, où du matériel militaire avancé a été trouvé en sa possession, y compris des appareils de communication cryptés, un insigne de campagne arborant le drapeau colombien, avec un design utilisé dans les missions secrètes, reflétant la nature professionnelle et dangereuse de la mission à laquelle il participait à l’intérieur du Soudan.
Selon les renseignements militaires soudanais, un camp en Libye près de la frontière avec le Soudan abritait des mercenaires colombiens prêts à se joindre aux milices des FSR dans la guerre au Soudan. En novembre dernier, les renseignements ont suivi le mouvement des mercenaires colombiens sur le territoire soudanais, et en novembre 2024, l’armée de l’air a pu cibler le convoi avec un drone et tuer 22 mercenaires colombiens avant qu’ils n’entrent à El Fasher. Cet incident a irrité le gouvernement colombien et a incité son ambassadeur en Égypte, De Gaviria, le 1 décembre, à rencontrer l’ambassadeur soudanais en République d’Égypte, le général Imad Adawi, et lui présenter officiellement des excuses pour la participation de citoyens colombiens dans la guerre au Soudan. L’ambassadrice a exprimé le choc du peuple et du gouvernement de son pays lorsqu’ils ont reçu la nouvelle de la participation des citoyens colombiens dans la guerre en cours au Soudan au sein de la milice de soutien rapide. Le site colombien «La Silla Vasya» a publié un rapport révélant que des mercenaires colombiens figuraient parmi les 300 recrutés pour travailler comme gardes de sécurité aux Émirats dans la société émiratie «Global Security Services Group». Les autorités ont ensuite ordonné à au moins 40 de ces mercenaires de se diriger vers Benghazi, et de là vers l’ouest du Soudan, dans le cadre du soutien des EAU aux Forces de Soutien Rapide (FSR) dans son conflit avec l’armée soudanaise.
Avec l’activité croissante des mercenaires colombiens dans la guerre aux côtés des milices, le ministère soudanais des Affaires étrangères a publié un communiqué début août, suite au meurtre d’un mercenaire colombien à El Fasher, confirmant qu’il possède tous les documents et papiers prouvant l’implication de mercenaires colombiens et de centaines de milliers de mercenaires des pays voisins (Tchad, Centrafrique, Sud-Soudan…), sous les auspices et le financement de parties externes, notant que la Mission permanente du Soudan auprès des Nations Unies a officiellement soumis ces documents au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le ministère a ajouté que cette tendance dangereuse au cours de la guerre constitue une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales et change le cours de la guerre.
Avec des preuves concluantes en audio et vidéo sur la participation de mercenaires colombiens dans la guerre au Soudan aux côtés de la milice, et immédiatement après l’annonce du meurtre de 40 d’entre eux lors de la bataille d’El Fasher au début de ce mois d’août, le président colombien Gustavo Petro a commenté pour la première fois l’incident et expliqué qu’il avait demandé d’urgence la présentation d’un projet de loi interdisant le recrutement de mercenaires, après des nouvelles de la participation de mercenaires de son pays dans la guerre et les combats dans les rangs de la milice au Soudan.
Dans un tweet sur la plateforme X, Petro a ajouté que le recrutement de mercenaires est une forme de traite des êtres humains et transforme les gens en outils pour tuer. "Ils voulaient tellement la guerre à l’intérieur de la Colombie que comme la guerre dans le pays s’affaiblissait, ils la cherchaient à l’extérieur où personne ne nous avait fait du mal", a déclaré le président colombien. Pietro a décrit ceux qui recrutent et envoient des mercenaires comme des « meurtriers » et des « fantômes de la mort ». Il a souligné qu’il avait ordonné à l’ambassadrice de son pays en Égypte de vérifier le nombre de Colombiens qui sont morts, et a souligné qu’il y a des rumeurs non confirmées sur 40 personnes, ajoutant : « Nous verrons si nous pouvons récupérer leurs corps ». En réponse à la Croix rouge qui s’est dit prête à retirer les corps pour les remettre à la Colombie, des activistes soudanais exigent pour chaque corps, dix gros camions chargés des vivres.
Après la diffusion des vidéos montrant la présence de mercenaires colombiens aux côtés de la milice et la découverte des corps des mercenaires sans vie à El Fasher, le Soudan appelle la communauté internationale à ne plus chercher de nouvelles preuves. Il lui demande d’agir sérieusement pour arrêter le flux de mercenaires vers un continent qui souffre déjà d’une fragilité sécuritaire et de condamner les responsables, qui envoient ces mercenaires verser le sang d’innocents et perturber la paix régionale dans toute la région.
La Force Conjointe des Mouvements de Lutte Armée a annoncé, dans un communiqué officiel, que les forces armées, la Force conjointe et la résistance populaire ont pu repousser l’attaque de la milice des FSR sur la ville lundi matin. La déclaration qualifie cette confrontation de la plus violente. D'après le communiqué officiel, les FSR qui ont attaqué la ville avec 543 véhicules de combat provenant de trois axes ont subi d’énormes pertes en vies humaines et en équipements. Toujours selon le communiqué, plus de 254 rebelles ont trouvé la mort, 16 véhicules de combat incendiés et 34 autres véhicules saisis, y compris des véhicules blindés et deux véhicules « sarsar » avec un équipement complet. Aucune source indépendante n'a vérifié cette information, mais il y a des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, montrent des voitures militaires calcinées.
Le communiqué rapporte que des dizaines des mercenaires étrangers qui ont participé à cette offensive, ont trouvé la mort, sans toutefois montrer des corps. Contrairement au communiqué officiel des forces conjointes, la télévision officielle soudanaise a rapporté des pertes moins élevées en équipement (12 véhicules saisis au lieu de 34).
Les deux parties impliquées dans des conflits meurtriers depuis le 15 avril 2023 persistent à refuser de négocier pour résoudre la crise.
Sources #
Le communiqué rapporte que des dizaines des mercenaires étrangers qui ont participé à cette offensive, ont trouvé la mort, sans toutefois montrer des corps. Contrairement au communiqué officiel des forces conjointes, la télévision officielle soudanaise a rapporté des pertes moins élevées en équipement (12 véhicules saisis au lieu de 34).
Les deux parties impliquées dans des conflits meurtriers depuis le 15 avril 2023 persistent à refuser de négocier pour résoudre la crise.
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