J’ai le sentiment que les jeunes se plaignent beaucoup. C’est leur droit, bien sûr. Mais ils semblent oublier qu’ils représentent plus de 60 % de la population africaine — une force démographique dominante, capable de transformer les équilibres sociaux et politiques du continent.
Ils dénoncent leur marginalisation par les aînés, mais je les invite à s’organiser pour s’imposer, et non à attendre qu’on leur fasse une place. Le respect ne se quémande pas — il se construit par la rigueur, la cohésion et l’initiative.
Pour réussir leur décollage, les jeunes ont tout intérêt à s’appuyer sur la fondation solide que représentent les aînés, sans pour autant s’y soumettre passivement. Ils doivent prendre l’initiative d’organiser leurs propres événements, en invitant les aînés à dialoguer, et non attendre que ces derniers les convoquent ou les prennent en charge.
Car tant que les jeunes resteront dépendants des structures établies, ils risquent de rester marginalisés, voire instrumentalisés. Même les associations de jeunesse qui par le passé dérangent les régimes autoritaires en Afrique, sont souvent récupérées par les États, qui y placent les leaders qu’ils souhaitent.
Si les jeunes africains décidaient simplement de cotiser 50 francs chacun, ils pourraient financer leurs propres plateformes, leurs propres voix, et reprendre le contrôle de leur avenir.
J'ai eu cette réflexion lors du Forum de haut niveau de Tana sur la sécurité en Afrique, tenu à Addis du 24 au 26 octobre 2025 lorsque j'ai constaté que le débat autour du rôle de la jeunesse était impressionnant.
Ils dénoncent leur marginalisation par les aînés, mais je les invite à s’organiser pour s’imposer, et non à attendre qu’on leur fasse une place. Le respect ne se quémande pas — il se construit par la rigueur, la cohésion et l’initiative.
Pour réussir leur décollage, les jeunes ont tout intérêt à s’appuyer sur la fondation solide que représentent les aînés, sans pour autant s’y soumettre passivement. Ils doivent prendre l’initiative d’organiser leurs propres événements, en invitant les aînés à dialoguer, et non attendre que ces derniers les convoquent ou les prennent en charge.
Car tant que les jeunes resteront dépendants des structures établies, ils risquent de rester marginalisés, voire instrumentalisés. Même les associations de jeunesse qui par le passé dérangent les régimes autoritaires en Afrique, sont souvent récupérées par les États, qui y placent les leaders qu’ils souhaitent.
Si les jeunes africains décidaient simplement de cotiser 50 francs chacun, ils pourraient financer leurs propres plateformes, leurs propres voix, et reprendre le contrôle de leur avenir.
J'ai eu cette réflexion lors du Forum de haut niveau de Tana sur la sécurité en Afrique, tenu à Addis du 24 au 26 octobre 2025 lorsque j'ai constaté que le débat autour du rôle de la jeunesse était impressionnant.