Réponse : Les mouvements G25 au Niger et H23 au Tchad incarnent une dynamique nouvelle et puissante : celle d’une jeunesse qui refuse de se résigner face à des régimes militaires figés dans le mensonge, l’autoritarisme et l’échec. Ces juntes, au lieu d’apporter des solutions concrètes, ne servent à la population que des slogans creux, contribuant à l’enlisement du pays dans la pauvreté et la misère.
Dans les deux cas, la composition exacte des mouvements reste volontairement confidentielle — à la fois par crainte de représailles et pour éviter que des opportunistes ne viennent détourner leur mission. Cette prudence témoigne de la lucidité des initiateurs et de la fragilité du contexte politique.
Le G25, récemment formé au Niger, regroupe des acteurs de la société civile et des médias. Il a clairement exprimé ses revendications : le retour à l’ordre constitutionnel, la libération immédiate de l’ancien président Mohamed Bazoum, et une stratégie nationale inclusive contre le terrorisme. Le groupe dénonce également l’investiture du général Tiani pour un mandat de cinq ans, la dissolution des partis politiques, et les mascarades organisées pour légitimer le pouvoir militaire.
Mais il serait illusoire de croire que le G25 est aujourd’hui en position de force pour imposer ses exigences à une junte qui ne semble comprendre que le langage de la contrainte. Ce constat vaut également pour le Tchad, où le mouvement H23 s’oppose à une junte corrompue, incapable de répondre aux aspirations de la jeunesse.
Ce qui est indéniable, c’est que la jeunesse, longtemps marginalisée et ignorée, commence à se mobiliser. Elle prend conscience de son rôle historique et de son pouvoir d’action. Face à des régimes qui ne répondent ni à ses besoins fondamentaux ni à ses rêves d’avenir, elle s’organise, s’exprime et s’affirme.
Il n’est donc pas exclu que les prochains mois soient marqués par des tensions croissantes, des revendications plus audacieuses, et peut-être même des confrontations directes. Car une jeunesse frustrée, privée d’avenir, finit toujours par se lever — et cette fois, elle semble déterminée à ne plus reculer.
Dans les deux cas, la composition exacte des mouvements reste volontairement confidentielle — à la fois par crainte de représailles et pour éviter que des opportunistes ne viennent détourner leur mission. Cette prudence témoigne de la lucidité des initiateurs et de la fragilité du contexte politique.
Le G25, récemment formé au Niger, regroupe des acteurs de la société civile et des médias. Il a clairement exprimé ses revendications : le retour à l’ordre constitutionnel, la libération immédiate de l’ancien président Mohamed Bazoum, et une stratégie nationale inclusive contre le terrorisme. Le groupe dénonce également l’investiture du général Tiani pour un mandat de cinq ans, la dissolution des partis politiques, et les mascarades organisées pour légitimer le pouvoir militaire.
Mais il serait illusoire de croire que le G25 est aujourd’hui en position de force pour imposer ses exigences à une junte qui ne semble comprendre que le langage de la contrainte. Ce constat vaut également pour le Tchad, où le mouvement H23 s’oppose à une junte corrompue, incapable de répondre aux aspirations de la jeunesse.
Ce qui est indéniable, c’est que la jeunesse, longtemps marginalisée et ignorée, commence à se mobiliser. Elle prend conscience de son rôle historique et de son pouvoir d’action. Face à des régimes qui ne répondent ni à ses besoins fondamentaux ni à ses rêves d’avenir, elle s’organise, s’exprime et s’affirme.
Il n’est donc pas exclu que les prochains mois soient marqués par des tensions croissantes, des revendications plus audacieuses, et peut-être même des confrontations directes. Car une jeunesse frustrée, privée d’avenir, finit toujours par se lever — et cette fois, elle semble déterminée à ne plus reculer.
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
Expert en gestion de conflits
Président du CEDPE et de LSF
Ancien conseiller du Médiateur de la République
Membre de l'Association internationale des sociologues Francophones
Observateur des dynamiques politiques et sociales du Sahel.
Militant pour une gouvernance inclusive, la justice sociale et la valorisation du potentiel de la jeunesse africaine.
yacoubahmat@aol.com
Expert en gestion de conflits
Président du CEDPE et de LSF
Ancien conseiller du Médiateur de la République
Membre de l'Association internationale des sociologues Francophones
Observateur des dynamiques politiques et sociales du Sahel.
Militant pour une gouvernance inclusive, la justice sociale et la valorisation du potentiel de la jeunesse africaine.
yacoubahmat@aol.com