Le Code pastoral au Tchad suscite une vive polémique depuis plusieurs années. Rejeté à plusieurs reprises, il continue de diviser les acteurs politiques, les communautés rurales et les organisations de la société civile.
Pourquoi ce code est-il controversé ?
Voici les principaux points de tension :
Délimitation des zones pastorales : Le code prévoit une organisation stricte des espaces dédiés à l’élevage, ce qui inquiète les éleveurs nomades qui craignent une restriction de leur mobilité traditionnelle.
Conflits agriculteurs-éleveurs : En encadrant les parcours de transhumance, le code vise à réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Mais certains y voient une marginalisation des pasteurs.
Gestion foncière : La régulation des terres pastorales soulève des questions sur la propriété, l’accès et le contrôle des ressources naturelles.
Application et acceptabilité : Plusieurs communautés estiment ne pas avoir été suffisamment consultées, ce qui alimente la méfiance et le rejet du texte.
Des ONG et des chercheurs dénoncent un manque de concertation et appellent à une réforme inclusive. Certains responsables politiques défendent le code comme un outil de modernisation et de pacification des zones rurales. Des voix locales, notamment dans les régions du Sahel et du Lac Tchad, expriment leur inquiétude face à une législation perçue comme centralisatrice et éloignée des réalités du terrain.
Ce débat reflète des enjeux profonds liés à l’identité, à la gouvernance des ressources et à la coexistence entre différents modes de vie.
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Voici les principaux points de tension :
Délimitation des zones pastorales : Le code prévoit une organisation stricte des espaces dédiés à l’élevage, ce qui inquiète les éleveurs nomades qui craignent une restriction de leur mobilité traditionnelle.
Conflits agriculteurs-éleveurs : En encadrant les parcours de transhumance, le code vise à réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Mais certains y voient une marginalisation des pasteurs.
Gestion foncière : La régulation des terres pastorales soulève des questions sur la propriété, l’accès et le contrôle des ressources naturelles.
Application et acceptabilité : Plusieurs communautés estiment ne pas avoir été suffisamment consultées, ce qui alimente la méfiance et le rejet du texte.
Des ONG et des chercheurs dénoncent un manque de concertation et appellent à une réforme inclusive. Certains responsables politiques défendent le code comme un outil de modernisation et de pacification des zones rurales. Des voix locales, notamment dans les régions du Sahel et du Lac Tchad, expriment leur inquiétude face à une législation perçue comme centralisatrice et éloignée des réalités du terrain.
Ce débat reflète des enjeux profonds liés à l’identité, à la gouvernance des ressources et à la coexistence entre différents modes de vie.
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Tchad : le Code pastoral divise, l’Église catholique monte au créneau https://share.google/HTrlUc5oZqo2T00GG
Projet téléchargeable en PDF en cliquant sur le lien ci-dessous