Intensification des combats autour d’El Obeid : la bataille pour le Kordofan du Nord
De violents affrontements ont éclaté la semaine dernière dans la localité de Sheikan, dans l’État du Kordofan du Nord, lorsque les Forces de soutien rapide (RSF) ont tenté de progresser vers des positions situées à l’est de la capitale régionale, El Obeid.
Depuis la fin juillet, les FSR ont consolidé leur emprise sur les zones rurales à l’est d’El Obeid, commençant par le contrôle d’Amsoumaima le 30 juillet. Le 3 août, elles se sont emparées du village stratégique d’Abu Qaud, situé à environ 40 kilomètres de la capitale, après de violents combats contre les Forces armées soudanaises (SAF) et leurs alliés, notamment des milices locales.
La chute d’Abu Qaud a offert aux FSR une position avancée leur permettant d’exercer une pression accrue sur El Obeid, ville convoitée depuis le début du conflit en avril 2023. Ce centre militaire et administratif joue un rôle clé dans la connectivité entre Khartoum, le Nil Blanc, le Kordofan et le Darfour.
Le 20 août, l’arme, appuyée par des forces conjointes issues d’anciens groupes rebelles du Darfour et de combattants islamistes du groupe Baraoun Bin Malik, ont lancé une contre-offensive depuis El Obeid. Leur objectif est de reprendre le contrôle d’Abu Qaud et repousser les FSR vers la frontière du Kordofan occidental. Cette opération faisait suite à l’arrivée de renforts en provenance de Khartoum et du Nil Blanc, mobilisés pour renforcer les positions gouvernementales après des mois d’avancées des FSR.
Anticipant l’offensive, les FSR ont tendu une embuscade à l’extérieur d’Abu Qaud, dispersant les colonnes de l’armée et lui infligeant de lourdes pertes, dont la mort de Mohanad Ibrahim, membre du groupe Baraoun Bin Malik, récemment déployé sur le front. Cette embuscade a mis en lumière la capacité des FSR à maîtriser le terrain dégagé et leur connaissance pour désorganiser les forces régulières.
Malgré ces revers, l’armée soudanaise a réussi à reprendre Abu Qaud, mais a été contrainte de se replier face à la résistance acharnée des FSR, notamment à Amsoumaima. Les unités blindées déployées n’ont pas permis de sécuriser durablement cette localité. Après une nouvelle tentative, les FSR ont annoncé, aux premières heures du 21 août, avoir repris Amsoumaima. Toutefois, une vidéo diffusée vers 13 h par les FSR, montrant leurs combattants devant le centre de santé de la ville, a confirmé le retrait des forces gouvernementales.
Le 25 août, des images ont montré des combattants des RSF creusant des tranchées à l’extérieur d’Amsoumaima, dans le but de couper l’autoroute reliant El Obeid, et ainsi empêcher toute nouvelle avancée de l’armée vers cette zone stratégique.
De violents affrontements ont éclaté la semaine dernière dans la localité de Sheikan, dans l’État du Kordofan du Nord, lorsque les Forces de soutien rapide (RSF) ont tenté de progresser vers des positions situées à l’est de la capitale régionale, El Obeid.
Depuis la fin juillet, les FSR ont consolidé leur emprise sur les zones rurales à l’est d’El Obeid, commençant par le contrôle d’Amsoumaima le 30 juillet. Le 3 août, elles se sont emparées du village stratégique d’Abu Qaud, situé à environ 40 kilomètres de la capitale, après de violents combats contre les Forces armées soudanaises (SAF) et leurs alliés, notamment des milices locales.
La chute d’Abu Qaud a offert aux FSR une position avancée leur permettant d’exercer une pression accrue sur El Obeid, ville convoitée depuis le début du conflit en avril 2023. Ce centre militaire et administratif joue un rôle clé dans la connectivité entre Khartoum, le Nil Blanc, le Kordofan et le Darfour.
Le 20 août, l’arme, appuyée par des forces conjointes issues d’anciens groupes rebelles du Darfour et de combattants islamistes du groupe Baraoun Bin Malik, ont lancé une contre-offensive depuis El Obeid. Leur objectif est de reprendre le contrôle d’Abu Qaud et repousser les FSR vers la frontière du Kordofan occidental. Cette opération faisait suite à l’arrivée de renforts en provenance de Khartoum et du Nil Blanc, mobilisés pour renforcer les positions gouvernementales après des mois d’avancées des FSR.
Anticipant l’offensive, les FSR ont tendu une embuscade à l’extérieur d’Abu Qaud, dispersant les colonnes de l’armée et lui infligeant de lourdes pertes, dont la mort de Mohanad Ibrahim, membre du groupe Baraoun Bin Malik, récemment déployé sur le front. Cette embuscade a mis en lumière la capacité des FSR à maîtriser le terrain dégagé et leur connaissance pour désorganiser les forces régulières.
Malgré ces revers, l’armée soudanaise a réussi à reprendre Abu Qaud, mais a été contrainte de se replier face à la résistance acharnée des FSR, notamment à Amsoumaima. Les unités blindées déployées n’ont pas permis de sécuriser durablement cette localité. Après une nouvelle tentative, les FSR ont annoncé, aux premières heures du 21 août, avoir repris Amsoumaima. Toutefois, une vidéo diffusée vers 13 h par les FSR, montrant leurs combattants devant le centre de santé de la ville, a confirmé le retrait des forces gouvernementales.
Le 25 août, des images ont montré des combattants des RSF creusant des tranchées à l’extérieur d’Amsoumaima, dans le but de couper l’autoroute reliant El Obeid, et ainsi empêcher toute nouvelle avancée de l’armée vers cette zone stratégique.
Les forces armées soudanaises ont démontré leur capacité à s’emparer temporairement du territoire, mais les forces de soutien rapide continuent de repousser leur avancée avec des embuscades et des défenses fortifiées. Les deux parties investissent massivement dans la lutte pour El Obeid, qui est devenu un symbole de contrôle sur le corridor central du Soudan.
Cette situation survient alors que les FSR font face à plusieurs dissensions, dont les deux dernières impliquent l'ancien gouverneur du Darfour, le général Bagal, et celle du général Safana. La gestion familiale des FSR par les Daglo est fortement critiquée par les dissidents.
#sources
Cette situation survient alors que les FSR font face à plusieurs dissensions, dont les deux dernières impliquent l'ancien gouverneur du Darfour, le général Bagal, et celle du général Safana. La gestion familiale des FSR par les Daglo est fortement critiquée par les dissidents.
#sources