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Mali: Interrogé par Radio Med1, Ahmat Yacoub, le Président du CEDPE a donné ses impressions

Mercredi 16 Septembre 2020

Hier mardi lors du premier sommet de la Cédéao à Accra, le numéro un de la junte, le Colonel Amissi Goïta n’a pas réussi à convaincre l'organisation régionale sur le plan de la transition politique au Mali.
Pour le moment l'organisation régionale maintient les sanctions qui pèsent sur le Mali, et exige toujours une direction civile à la transition.


Mali: Interrogé par Radio Med1, Ahmat Yacoub, le Président du CEDPE a donné ses impressions
Analyse de la situation au Mali après le mini-sommet d'Accra

( Ahmat Yacoub président du Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme à Radio interrogé par la radio Med1)

Le colonel Goita a promis de remettre le pouvoir à un gouvernement civil après une transition. Il est clair que la junte a été bien accueillie par la population mais le temps d’euphorie est expiré et les militaires doivent arrêter de tergiverser et se rendre à l’évidence car le M5 et la communauté internationale exigent une feuille de route claire des militaires. Si la durée de transition pourrait être négociable, la CEDEAO est intransigeante sur un point précis où les militaires ne sont pas clairs dessus. Il s’agit de désigner ou d’élire un président et un premier ministre civils.  
 
Hier mardi lors du premier sommet de la Cédéao à Accra, le numéro un de la junte, le Colonel Amissi Goïta n’a pas réussi à convaincre l'organisation régionale sur le plan de la transition politique au Mali.
Pour le moment l'organisation régionale maintient les sanctions qui pèsent sur le Mali, et exige toujours une direction civile à la transition.
 
Devant la junte militaire il y a deux options pas trois. Soit céder aux exigences de la communauté internationale soit engager un bras de fer avec elle et surtout avec la CEDEAO qui est en mesure d’asphyxier l’économie du Mali sachant que ce pays est hyper enclavé et entouré des pays de la CEDEAO.
Je peux prendre le risque de dire que le temps de prendre le pouvoir par la force est révolu et il est rare de voir un régime militaire en Afrique céder facilement le pouvoir, démocratiser ou réussir le développement.