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Nasser Bourita : la fermeture des frontières avec l'Algérie est une honte. Je ne trouve pas d'autres mots

Mardi 27 Novembre 2018

Rien ne justifie cet état de fait, même pas notre différend régional artificiel sur le Sahara marocain. Sa Majesté le Roi l'a toujours dit, notamment dans son discours du Trône de 2008, où le Souverain a affirmé que « cette mesure unilatérale est vécue par les deux peuples comme une sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l'intégration maghrébine».


Vis-à-vis de la mémoire partagée et des aspirations communes des générations futures, la fermeture des frontières avec l'Algérie est une honte. Je ne trouve pas d'autres mots. Ce n'est même pas un anachronisme, puisqu'il n'eut jamais de frontières imperméabilisées à ce point. Même pas du temps du colonialisme, et cela, nos frères algériens ne le savent que trop bien.
Rien ne justifie cet état de fait, même pas notre différend régional artificiel sur le Sahara marocain. Sa Majesté le Roi l'a toujours dit, notamment dans son discours du Trône de 2008, où le Souverain a affirmé que « cette mesure unilatérale est vécue par les deux peuples comme une sanction collective incompatible avec leurs liens de fraternité historique, les exigences de leur avenir commun et les impératifs de l'intégration maghrébine». Car, cette frontière hermétique ne sépare pas seulement deux pays, mais cinq. Tout le Maghreb s'en trouve bloqué. Il en est la région la moins intégrée au monde avec une taux de 1%. Cela coûte près de 2 points de croissance à l'ensemble des pays magrébins.

https://afrique.latribune.fr/think-tank/entretiens/2018-11-27/nasser-bourita-a-l-assemblee-de-l-onu-le-multilateralisme-a-defile-en-terne-tenue-798784.html

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