Radio Algérie Internationale
Wassila Benhamed
Question posée au Dr. Ahmat Yacoub Dabio, président du Centre d'études pour le Développement et la prévention de l'extrémisme et de Liberté Sans Frontière
Les combats se sont intensifiés entre l’armée soudanaise et la milice des Forces de soutien rapide dans la région du Kordofan, après que cette dernière a pris, dimanche dernier, le contrôle de la ville d’El-Fasher, capitale de l’État du Nord-Darfour, et tenté d’étendre les affrontements au Kordofan voisins en attaquant plusieurs localités de l’État du Nord-Kordofan.
Wassila Benhamed
Question posée au Dr. Ahmat Yacoub Dabio, président du Centre d'études pour le Développement et la prévention de l'extrémisme et de Liberté Sans Frontière
Les combats se sont intensifiés entre l’armée soudanaise et la milice des Forces de soutien rapide dans la région du Kordofan, après que cette dernière a pris, dimanche dernier, le contrôle de la ville d’El-Fasher, capitale de l’État du Nord-Darfour, et tenté d’étendre les affrontements au Kordofan voisins en attaquant plusieurs localités de l’État du Nord-Kordofan.
Cette escalade intervient alors que l’armée et ses alliés se mobilisent pour riposter aux massacres commis par les Forces de soutien rapide à El-Fasher. De nouveaux affrontements ont éclaté hier vendredi et aujourd’hui samedi dans plusieurs zones des États du Nord et du Ouest-Kordofan, tandis que des drones ont bombardé des positions dans les États du Sud-Kordofan et du Nord-Darfour. Ces combats provoquent une vague de déplacements de populations, en raison des violences et violations persistantes commises par les Forces de soutien rapide.
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
Bonjour Wassila Benhamed
Radio Algérie Internationale
Les affrontements entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) ont connu une intensification notable dans la région du Kordofan, quelques jours seulement après la prise, dimanche dernier, de la ville stratégique d’El-Fasher — capitale du Nord-Darfour — par les FSR. Forte de cette victoire symbolique et militaire, la milice a tenté d’élargir son emprise en lançant des offensives contre plusieurs localités de l’État voisin du Nord-Kordofan, élargissant ainsi le théâtre des hostilités.
Ce regain de violence survient dans un climat de profonde inquiétude, exacerbé par les atrocités commises à El-Fasher, où les organisations de défense des droits humains estiment à environ 2 000 le nombre de civils tués. Face à la menace d’une extension des combats et redoutant de nouvelles exactions, des vagues de déplacés fuient les zones proches des affrontements, aggravant une crise humanitaire déjà critique. Face au risque d’embrasement total, la communauté internationale semble, pour la première fois, prendre pleinement la mesure de la gravité de la situation au Soudan. Les récents crimes à Elfacher, marqués par l’intensification des combats entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR), ont suscité une mobilisation accrue des acteurs régionaux et internationaux. Dans ce contexte, l’hypothèse d’une imposition d’un cessez-le-feu n’est plus exclue — une mesure urgente visant à protéger les civils pris entre deux feux, alors que les infrastructures humanitaires sont à bout de souffle et que les déplacements de population s’intensifient.