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Terrorisme : Les désengagés et la justice transitionnelle (Ahmat Adam Defallah)

Lundi 1 Mai 2023

A la justice transitionnelle s’ajoute un Essai d’analyse géopolitique de la lutte contre l’insécurité transfrontalière dans le bassin du lac-Tchad, la mobilisation des instruments de gestion et de lutte contre l’insécurité transfrontalière. Puis la présentation d’une analyse intitulée « Les évaluations d’individus à risque : le cas des désengagés de Boko Haram », publiée dans un ouvrage universitaire collectif en septembre 2022.


Ce numéro est réservé à une réflexion sur la justice transitionnelle et sa méthodologie, une vision qui porte sur la réparation des dégâts occasionnés par la violence exercée par les groupes extrémistes dans le bassin du Lac Tchad et dont est victime la population autochtone. D’aucuns pensent que la justice transitionnelle serait en quelque sorte un moyen de restauration de la confiance à travers une justice de réparation.


Cette étude a été menée par un groupe de chercheurs sous la direction de M. Ahmat Adam Defallah ancien coordinateur du CEDPE.

 
Revue éditée par le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE) grâce au projet « Prévention de l’extrémisme violent et promotion des valeurs démocratiques au Tchad » subventionné par National Endowment for Developpment (NED)
  • Adresse : centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme – CEDPE, quartier N’djari, N’djamena, Tchad
  • Site web : www.centrerecherche.com
  • Adresse mail : yacoubahmat@aol.com  
  • tel/Wattsapp: 0023599860817
Les articles
  • M. Idriss Karamadine Ahmat : « la justice transitionnelle dans un contexte de repentis de Boko Haram » ;
  • ONUDC, Lagos, mars 2022 : « La méthodologie d’une justice transitionnelle » ;
  • Ahmat Mahamat Yacoub, Docteur en sociologie et président du CEDPE : « Les évaluations d’individus à risque : le cas des désengagés de boko haram » ;
  • Ibrahim Moussa Youssouf, doctorant en Recherche et Innovation au Campus UniMan Grenoble, Assistant à l’Université de N’Djamena, Vice-Président du CEDPE et Directeur général du Cabinet Senghor : « Les évaluations d’individus a risque : le cas des désengagés de Boko Haram », par (France),
  • Sadam Ahmat Yacoub, Master en Droit : « Tchad : Vers un Monologue Exclusif d’une élite socio-politique privilégiée ? » ;
  • Mahamat Ali Mahamat, Master professionnel en Droits de l’Homme et Master en Droit public : « La liberté associative au Tchad à l’épreuve de l’ordonnance du 23 juin 2018 ». 
 
 
 
 
 
 
 
 

Terrorisme : Les désengagés et la justice transitionnelle (Ahmat Adam Defallah)
Ce numéro est réservé à une réflexion sur la justice transitionnelle et sa méthodologie, une vision qui porte sur la réparation des dégâts occasionnés par la violence exercée par les groupes extrémistes dans le bassin du Lac Tchad et dont est victime la population autochtone. D’aucuns pensent que la justice transitionnelle serait en quelque sorte un moyen de restauration de la confiance à travers une justice de réparation. Cette procédure est de nature à décourager les tentatives de vengeance de ceux qui ont subi de dommage contre les désassociés impliqués autrefois dans des actes terroristes. La finalité de ce processus est certes d’éviter des actes de vengeances mais également d’empêcher la stigmatisation et la marginalisation des repentis après avoir d’une manière ou d’une autre reconnu leur tort. C’est aussi une des actions préventives à double objectifs : le premier est celui d’assurer une réintégration sociale des désassociés non imposée à leurs communautés et le deuxième vise à dissuader les jeunes à prêter allégeance aux groupes extrémistes.
A la justice transitionnelle s’ajoute un Essai d’analyse géopolitique de la lutte contre l’insécurité transfrontalière dans le bassin du lac-Tchad, la mobilisation des instruments de gestion et de lutte contre l’insécurité transfrontalière. Puis la présentation d’une analyse intitulée « Les évaluations d’individus à risque : le cas des désengagés de Boko Haram », publiée dans un ouvrage universitaire collectif en septembre 2022.
En somme, cette revue apporte une contribution en matière de la prévention sécuritaire sans laquelle la paix ne semble pas possible dans l’espace du bassin du Lac Tchad longtemps infecté par les deux groupes extrémistes en l’occurrence Boko Haram et l’ISWAP dont les deux chefs Chikawé et Elbarnawi ont péri entre 2021 et 2022.
Il convient de rappeler que les deux précédentes revues ont abordé deux thématiques essentielles à savoir la prévention des conflits communautaires et le rôle des autorités politiques, traditionnelles, religieuses. Puis la recrudescence de la violence en milieu scolaire. Sur chacune des thématiques, une conférence débat a été organisée, qui a permis aux chercheurs et aux acteurs concernés d’échanger. Avant la fin de l’année, il est prévu l’organisation d’une table ronde sur la justice transitionnelle.
A travers la publication trimestrielle de la revue, grâce aux chercheurs, le CEDPE apporte sa contribution dans la promotion des valeurs démocratiques et dont en premier lieu les échanges dans un esprit d’acceptation et du respect mutuel. Le CEDPE rappelle que la revue est gratuitement accessible et téléchargeable en version PDF en ligne sur son site www.centrerecherche.com. Elle est gratuitement consultable dans la bibliothèque spécialisée au siège du CEDPE à N’Djari Bilamatom, à N’Djamena. Aussi, elle est vendue en ligne par des librairies.