« L’artiste Aamron, de son vrai nom Tchala Essowè, a été encore interpellé ce 19 septembre 2025 à son domicile par les éléments de la DCPJ », a indiqué l’association sur son compte X.
L’ASVITTO dénonce une « stratégie de terreur »
L’organisation dirigée par Kao Atcholi dénonce une nouvelle arrestation jugée arbitraire, pointant du doigt une « stratégie de terreur » de la part des autorités togolaises « pour faire taire les voix dissidentes ».
L’organisation fustige la restriction des libertés d’expression et d’opinion dans le pays, invitant la communauté internationale à prendre position.
« L’exaspération du peuple a atteint une phase de non-retour et la détermination qui se manifeste au sein de l’opinion a brisé la peur et les intimidations. Il est temps que la communauté internationale prenne position pour défendre la démocratie au Togo », déclare l’association.
Il faut noter que l’interpellation de l’artiste engagé intervient deux jours après l’arrestation de l’ancienne ministre de la Défense, Marguerite Gnakadé, toujours détenue à la DCPJ. Les deux personnalités avaient soutenu les manifestations du 30 août 2025 organisées par des blogueurs résidant à l’étranger, réunis au sein du mouvement du 6 juin (M66).
Très critique envers le régime togolais, Aamron, de son vrai nom Tchala Essowè, avait été arrêté en mai dernier puis interné dans un centre psychiatrique pour « démence » selon les autorités.
Cette nouvelle interpellation s’inscrit dans un climat de tensions politiques croissantes au Togo, où plusieurs voix critiques du gouvernement font l’objet de mesures répressives selon les organisations de défense des droits humains.
L'artiste Aamron de nouveau interpellé à son domicile