Le Président Donald Trump a récemment présenté une proposition en trois points concernant le conflit à Gaza : il s’oppose à la reprise militaire israélienne du contrôle de Gaza et à une politique encourageant l’émigration des Palestiniens, tout en insistant sur le désarmement du Hamas accompagné de leur exil sécurisé. Si cette approche pourrait recevoir un certain soutien des pays arabes et des Palestiniens pour ses deux premiers volets, il est peu probable que les combattants du Hamas acceptent le troisième, qui consiste à leur désarmement et exil. Historiquement, le Hamas a toujours rejeté de telles conditions, ne voulant pas prendre le risque face à un médiateur perçu comme versatile.
Après la libération des otages, Trump pourrait autoriser Israël à écraser le Hamas, ce qui place ce dernier dans une position très fragile. Le mouvement est en effet affaibli par la perte de nombreux commandants et se trouve devant un choix crucial : comment survivre face à cette pression extrême. Par ailleurs, la branche Aljihad a rapidement émis une déclaration rejetant ce plan, accusant Israël d’utiliser Trump comme un instrument pour parvenir à ses fins.
Cette dynamique souligne la complexité de la situation, où des propositions politiques se heurtent à des réalités du terrain marquées par des jeux d’influence multiples et des intérêts divergents.