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Global peace index (2023) : L’inhérence de la violence en Afrique.

Mardi 17 Octobre 2023

Global peace index (2023) : L’inhérence de la violence en Afrique.
Chaque année, l'IEP ( Institute for Economic And Peace) basé à Sidney (Australie), mesure le taux de la violence à travers le monde par le biais de son indicateur : l’indice mondiale de la paix. L’indice couvre plus de 90% de la population mondiale et est calculée à l’aide de 23 indicateurs qualitatifs et quantitatifs. L’étude se base sur trois domaines principaux à savoir : le niveau de sûreté et sécurité de la société, l’étendue du conflit national et international en cours et le degré de militarisation.

En effet, on peut y avoir des réserves sur les méthodes choisies pour mesurer l’indice de perception de la paix dans le monde. Mais, il est d’une importance capitale pour toute personne qui s’intéresse à la question de la paix. La particularité de cet indice, c’est qu’il permet de mesurer l’évolution des conflits ou des situations conflictuelles dans le temps en mesurant la durée du conflit.

Cependant, l’inhérence de la violence en Afrique, s’explique par les rang occupés par les pays africains dans l’indice mondiale de la paix. À titre illustratif, le pays le mieux classé est l’île Maurice qui occupe la 23e place sur 163 pays examinés, suivi par le Botswana 42e. Les pays de la zone CEMAC sont les moins cotés : Guinée Équatoriale (82e), Gabon (93e), Congo (114e), Cameroun (139e), Tchad (142e) et RCA (152e).

Ainsi, comment identifier les sources de la violence en Afrique. Tout en gardant à l’esprit l’impact de la colonisation et post-colonisation, notamment avec les mouvements de libéralisation nationale. Le niveau de la violence en Afrique a connu une accalmie relative (puisque certains zones en Afrique étaient toujours en conflit) cause de la bonne gouvernance dans certains pays, à l’instar de l’Île Maurice, Seychelles, Cap-verde, Botswana etc. Contrairement, aux pays qui leurs dirigeants ont choisi la mauvaise gouvernance qui permet de rester autant au pouvoir. Ces attitudes engendrent des crises politiques, conflits, l’insécurité et la militarisation du pays.

ABDELSALAM YOUNOUS MOUTAH Politologue et consultant au CEDPE.