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Soudan : Solution en 4 phases

Mercredi 14 Juin 2023

Le Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE), propose une feuille de route de paix qui se résume en quatre phases :


 
  1. La signature d’un accord sous l’égide de l’union africaine et de l’IGAD appuyée par (l’ONU, l’Union Européenne et la Ligue arabe) prévoyant :
    1. La cessation immédiate des hostilités ;
    2. La libération des prisonniers des deux parties ;
    3. Le retrait à 100 km de toutes les forces se trouvant à Khartoum (l’armée nationale, les forces de soutien rapide, les combattants des mouvements politico-militaires) ;
    4. Le transfert du pouvoir à un gouvernement civil ;
    5. Le déploiement de la police à Khartoum pour assurer la sécurité.
  2. La mise en place d’un gouvernement civil de transition dont les membres ne doivent pas appartenir à aucun parti politique ni à aucune des parties belligérantes :
    1. La formation d’une commission mixte chargée du processus de réintégration des forces du Soutien Rapide dans l’armée nationale ;
    2. La formation d’une commission mixte chargée du désarmement ;
  3. La mise en place d’un mécanisme mixte chargé de suivi et du respect de l’accord :
    • La formation d’une commission mixte sous l’égide de l’union africaine, composée de l’union africaine, de l’ONU, de l’Union Européenne, de la Ligue arabe, des deux parties en conflit et de la société civile soudanaise, chargée d’accompagner le gouvernement civil dans le processus de transition jusqu’aux élections ;
    • La formation et l’envoi d’une force d’interposition mixte chargée de faire appliquer le cessez-le feu, le retrait, le désarmement et la protection du gouvernement civil.
  4. La formation d’une commission chargée des affaires humanitaires (société civile, union africaine, IGAD), chargée de la réception et distribution des vivres sur toute l’étendue du territoire).
La guerre au Soudan a provoqué une crise humanitaire profonde au pays, mettant dans un état de déconfiture le pan économique national. Entre les réfugiés et les rescapés de l’intérieur qui frôlent au quotidien la mort, la nécessité de mobiliser d’importantes ressources tant sur les plans financier, humain que technique semble nécessaire pour conforter les populations sinistrées. Les organismes onusiens mènent déjà un travail remarquable au niveau des pays hôtes dans ce sens. Il va falloir renforcer le dispositif en impliquant plusieurs acteurs qui apporteront leur lot de savoir-faire.
 
Contribution du centre d’études pour
le développement et la prévention de l’extrémisme
 CEDPE
www.centrerecherche.com
yacoubahmat@aol.com
tél : 0023599860817
0033772438986