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COP 28 : Retour sur les attentes des pays africains

Samedi 16 Décembre 2023

Les dirigeants africains se sont efforcés de trouver « une position commune », dans le processus mondial sur les changements climatiques qui culmine avec la COP 28 de Dubaï, ouverte le 30 novembre 2023.


COP 28 : Retour sur les attentes des pays africains
Les pays africains, largement déçus par les conclusions de la COP 27 tenue en Egypte, ont adopté le 6 septembre 2023 « la Déclaration de Nairobi ». Celle-ci est destinée à favoriser une croissance verte sur le continent. Ainsi, peut-on lire « l’Afrique possède à la fois le potentiel et l’ambition d’être un élément essentiel de la solution mondiale aux changements climatique ». Dans cette Déclaration, les dirigeants africains se sont efforcés de trouver « une position commune », dans le processus mondial sur les changements climatiques qui culmine avec la COP 28 de Dubaï, ouverte le 30 novembre 2023.
Aujourd’hui, on constate que le continent africain, ne contribue qu’à la hauteur de « 2 à 3% des émissions de gaz à effet de serre », d’où l’importance pour lui de voir des reformes aboutir sur le plan international afin d’alléger « le poids financier de lutte contre les changements climatiques ».
La liste des demandes de l’Afrique, ne cesse de s’agrandir, tant les défis sont immenses. Lors de cette COP 28, elles s’articulent autour de :
  • financement des énergies renouvelables ;
  • engagements pris par les pays pollueurs (industrialisés) ;
  •  reformes du système financier international ;
  • la question de taxe carbone.
Il faut noter cependant que les économies avancées, principales responsables des émissions de gaz à effet de serre n’ont pas rempli à temps leur promesse de soutien à l’égard des pays en développement. Les experts[[1]]url:#_ftn1 , « regrettent que les contributions se fassent sur la base du volontariat ».
Le Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE), en tant que think tank, s’est lancé depuis peu dans cette bataille d’envergure mondiale, en ayant réalisé un projet d’étude sur le nexus climat- sécurité – environnement, dans trois pays d’Afrique Centrale à savoir le Cameroun, la RCA et le Tchad avec l’appui financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Sur recommandation de l’OIF, le CEDPE entend approfondir cette étude en créant un consortium composé de plusieurs structures d’études aussi nationales qu’internationales.
Le CEDPE fait donc sienne cette assertion : « les changements climatiques ignorent les frontières ».
MAHAMAT Ali Mahamat,
Chargé de communication et du Suivi du CEDPE.
 
[[1]]url:#_ftnref1 Lepoint.fr, la COP 28 le fonds « pertes et dommages » accueilli en demi-teinte en Afrique, 4-12-2023.