Des sources centrafricaines ont rapporté que des groupes armés soudanais de la localité d’Oum Dafok dans l’État du Darfour-Sud avaient traversé la frontière vers le territoire de la République centrafricaine, probablement en ciblant la ville frontalière de « Birao » habitée par la tribu Kara, au milieu des tensions sécuritaires croissantes dans la région.
A en croire « Darfur24 », environ 440 militants soudanais portant des uniformes militaires et roulant en moto ont traversé la frontière il y a trois jours. Ils sont stationnés dans les zones est et nord adjacentes à la ville de « Birao ». On estime que ces renforts sont venues en réaction à l’assassinat de trois bergers soudanais plus tôt cette semaine, par des membres de la tribu Kara, ce qui a incité des groupes civils à Oum Dafok à se mobiliser.
La société civile d’Oum Dafok déploient des efforts intensifs pour persuader les combattants de rebrousser chemin, dans le but de contenir l’escalade et d’empêcher l’éclatement de nouvelles confrontations sur le territoire centrafricain. Il est à craindre que cette tension n’aggrave la situation humanitaire, en particulier pour environ 38 000 réfugiés soudanais résidant à « Birao », dont la plupart sont déplacés en raison du conflit en cours au Darfour.
La région frontalière entre le Soudan et la Centrafrique souffre d’une fragilité sécuritaire chronique. En juin dernier, des affrontements sanglants ont eu lieu entre la tribu soudanaise des Ta’aisha (arabes) et celle des Kara, faisant des morts et des blessés de part et d’autre, dans un contexte marqué par une absence évidente de contrôle aux frontières et de coordination sécuritaire entre les deux pays.
La présence de combattants soudanais et la circulation des armes constituent une évolution inquiétante pour la Centrafrique et le Tchad, deux pays accusés d'être impliqués dans le confit soudanais. Des rapports internationaux croissants tirent la sonnette d'alarme sur l’expansion du conflit vers les pays voisins. Cette situation menace d’internationaliser la crise et complique les efforts de médiation régionaux et internationaux.
# sources
A en croire « Darfur24 », environ 440 militants soudanais portant des uniformes militaires et roulant en moto ont traversé la frontière il y a trois jours. Ils sont stationnés dans les zones est et nord adjacentes à la ville de « Birao ». On estime que ces renforts sont venues en réaction à l’assassinat de trois bergers soudanais plus tôt cette semaine, par des membres de la tribu Kara, ce qui a incité des groupes civils à Oum Dafok à se mobiliser.
La société civile d’Oum Dafok déploient des efforts intensifs pour persuader les combattants de rebrousser chemin, dans le but de contenir l’escalade et d’empêcher l’éclatement de nouvelles confrontations sur le territoire centrafricain. Il est à craindre que cette tension n’aggrave la situation humanitaire, en particulier pour environ 38 000 réfugiés soudanais résidant à « Birao », dont la plupart sont déplacés en raison du conflit en cours au Darfour.
La région frontalière entre le Soudan et la Centrafrique souffre d’une fragilité sécuritaire chronique. En juin dernier, des affrontements sanglants ont eu lieu entre la tribu soudanaise des Ta’aisha (arabes) et celle des Kara, faisant des morts et des blessés de part et d’autre, dans un contexte marqué par une absence évidente de contrôle aux frontières et de coordination sécuritaire entre les deux pays.
La présence de combattants soudanais et la circulation des armes constituent une évolution inquiétante pour la Centrafrique et le Tchad, deux pays accusés d'être impliqués dans le confit soudanais. Des rapports internationaux croissants tirent la sonnette d'alarme sur l’expansion du conflit vers les pays voisins. Cette situation menace d’internationaliser la crise et complique les efforts de médiation régionaux et internationaux.
