Dans un entretien avec Al Jazeera, le ministre afghan de la Défense, Molla Mohammad Yacoub, a tenu à rassurer que le gouvernement afghan se considère engagé à respecter l’accord signé avec les États-Unis à Doha. Cette insistance vise à montrer une continuité diplomatique et à apaiser les inquiétudes internationales. S’agissant des accords militaires, le ministre a déclaré explicitement que l’« Émirat islamique » n’a pas d’accords militaires en cours avec d’autres pays, cherchant à dissiper les spéculations sur des partenariats militaires formels. Par ailleurs, le ministre a critiqué les opérations étrangères (notamment des vols de drones) perçues comme des violations de souveraineté — il condamne les incursions non autorisées et demande le respect des frontières. Il a toutefois insisté sur la priorité de son pays quand il s’agit de la sécurité intérieure et la lutte contre les groupes hostiles. Il a cherché à montrer que l’État afghan assume la responsabilité de la sécurité sur son territoire, en combattant les groupes armés (mention implicite ou explicite de l’EI-K/ autres factions). Il a en même temps envoyé un message à la communauté internationale avec un diplomatique, en affirmant vouloir des relations basées sur le respect mutuel des États et rejette les interventions unilatérales sous couvert de lutte antiterroriste. L’objectif politique est autant interne (légitimation) qu’externe (apaisement d’états voisins et acteurs internationaux).
Le gouvernement afghan a déclaré dimanche qu'il est impossible de céder un seul centimètre carré du sol afghan, en réponse au président américain Donald Trump qui a menacé l'Afghanistan de sanctions en cas de refus de lui céder l'ex-base américaine de Bagram.
En conclusion, le discours est défensif et institutionnel avec fermeté sur la souveraineté, la volonté de paraître responsable et légitime, et une tentative d’adresser les critiques internationales sans s’aliéner complètement d’acteurs extérieurs.
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Entretien avec Molla Mohammad Yacoub (ministre afghan de la Défense, accordé à Al Jazeera.
Le gouvernement afghan a déclaré dimanche qu'il est impossible de céder un seul centimètre carré du sol afghan, en réponse au président américain Donald Trump qui a menacé l'Afghanistan de sanctions en cas de refus de lui céder l'ex-base américaine de Bagram.
En conclusion, le discours est défensif et institutionnel avec fermeté sur la souveraineté, la volonté de paraître responsable et légitime, et une tentative d’adresser les critiques internationales sans s’aliéner complètement d’acteurs extérieurs.
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