Depuis une quinzaine de jours, les groupes terroristes islamistes intensifient leurs exactions contre les chrétiens en République démocratique du Congo (RDC) et au Cameroun. L’ONG Portes ouvertes France et Belgique lance un appel dans le but de susciter une réaction internationale. Dans un communiqué publié vendredi 12 septembre, elle revient sur l’enlèvement, par une trentaine d’hommes armés du groupe terroriste islamiste Boko Haram, de cinq enfants. Des évangéliques et catholiques âgés de 7 à 19 ans. Depuis cette date, leurs familles sont sans nouvelle, précise le document.
Il revient ensuite sur des exactions ayant eu lieu les 6 et 7 septembre à Mandoussa, Modoko et Ouzal dans le Nord du Cameroun. Cette fois, des hommes de Boko Haram ont tué cinq chrétiens, incendié les échoppes appartenant à des chrétiens ainsi que le bureau d’un curé et la maison d’un catéchiste, souligne Portes ouvertes.
Des fermiers
Le 8 septembre, Forces Démocratiques Alliées (ADF), une groupe terroriste affilié à l’État Islamique, s’en est pris aux participants de funérailles catholiques. Bilan : 70 chrétiens tués dans le village de Ntoyo dans le Nord-Kivu RDC. Le lendemain, ADF a ciblé des fermiers chrétiens de Potodu près d’Oicha toujours dans la province du Nord-Kivu. Une attaque qui a fait une trentaine de victimes.
« Les chrétiens sont désorientés. Les déplacés n’osent pas rester dormir dans l’église car ils ont peur d’y être attaqués et massacrés comme les victimes de la veillée funéraire », commente le révérend Alili, de l’église baptiste de Njiapanda, qui a accueilli les déplacés de force venus de Ntoyo.
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