La situation sécuritaire au Sahel est aujourd’hui alarmante. La recrudescence des attaques menées par des groupes terroristes a provoqué le déplacement de près de quatre millions de personnes, selon les estimations humanitaires. Ce drame humain illustre l’échec des régimes militaires au Niger, au Burkina Faso et au Mali, qui avaient pourtant justifié leurs coups d’État par la promesse de restaurer l’ordre et d’éradiquer le terrorisme.
Mais la réalité est tout autre : l’insécurité s’aggrave, les populations sont prises en étau, et les perspectives de paix durable s’éloignent. Ce paradoxe est d’autant plus frappant que le Sahel regorge de ressources naturelles stratégiques :
Mais la réalité est tout autre : l’insécurité s’aggrave, les populations sont prises en étau, et les perspectives de paix durable s’éloignent. Ce paradoxe est d’autant plus frappant que le Sahel regorge de ressources naturelles stratégiques :
- Énergies fossiles : pétrole, gaz naturel, uranium
- Minéraux : or, phosphate, cuivre, lithium
- Ressources végétales : gomme arabique
- Ressources hydriques : eaux souterraines et de surface
Ces richesses font du Sahel une zone convoitée, au cœur des enjeux géopolitiques mondiaux. Pourtant, elles ne profitent que marginalement aux populations locales, qui continuent de vivre sous le seuil de pauvreté. La faute à une gouvernance défaillante, gangrenée par la corruption, le détournement des ressources, et l’absence de vision stratégique.
L’appel du HCR en faveur d’une aide internationale est légitime, mais il ne suffira pas tant que les États concernés ne s’engagent pas dans une refondation politique et économique. Ce dont le Sahel a besoin aujourd’hui, ce ne sont pas des régimes militaires sans cap, mais des dirigeants porteurs d’une vision claire de développement, capables de transformer les ressources en leviers de prospérité partagée.
L’appel du HCR en faveur d’une aide internationale est légitime, mais il ne suffira pas tant que les États concernés ne s’engagent pas dans une refondation politique et économique. Ce dont le Sahel a besoin aujourd’hui, ce ne sont pas des régimes militaires sans cap, mais des dirigeants porteurs d’une vision claire de développement, capables de transformer les ressources en leviers de prospérité partagée.

