Le Soudan est sur le fil du rasoir. Les combats annoncés à Kordofan, notamment autour de la ville stratégique d’El Obeid, constituent un tournant crucial. La concentration massive des Forces de Soutien Rapide (FSR) à Amsoumema et Bara indique une offensive totale, dont l’issue pourrait déterminer l’avenir du pays.
Sur le terrain, les deux parties ont mobilisé 150 000 hommes. L'objectif principal des FSR, qui ont déployé 95 % de leurs capacités dans la zone ciblée, est de prendre rapidement El Obeid, qui est le pivot militaire et logistique du centre du Soudan. L’armée soudanaise est consciente que la défaite dans cette bataille signifie une chute irréversible du pouvoir institutionnel face à la milice. Elle tente par la concentration de ses forces de reprendre le contrôle de Kourdoufane, surtout les villes stratégiques de Bala, Khouwaye, Nouhoud, pour repousser les FSR au Darfour. Les affrontements d'hier et d'aujourd'hui, à Oum Sayala et surtout à Amsoumema, ont permis aux FSR de remporter un succès, faisant perdre plusieurs hommes aux forces gouvernementales, entre morts et prisonniers. Depuis mercredi 30 juillet, les affrontements se poursuivent autour de Ouma Sayala, Djabral Cheikh, Oum Garfa, Rahad Alnouba, Karkoum. L'armée éprouve des difficultés à déloger les FSR de ces localités afin de progresser vers Alkhouweye et Nouhoud. Un officier de l’armée soudanaise disait ce matin : « si nous sommes vaincus maintenant, il sera difficile pour nous de nous en remettre ». Cette tension intervient quelques jours après l’annonce par les FSR d’un gouvernement parallèle, rejeté par l’UA, Igad, la Ligue arabe, l’Union européenne et l’ONU.
Afin d'éviter le chaos généralisé, la dislocation du tissu communautaire et l'apparition de sanctuaires pour des groupes terroristes au Soudan, il est essentiel que les partenaires régionaux et internationaux agissent rapidement. Ils doivent exercer une pression diplomatique coordonnée et déterminée afin de contraindre les deux camps à entamer des négociations sérieuses et inclusives. Ce moment critique exige plus qu’un appel à la paix : il requiert une mobilisation stratégique pour préserver ce qu’il reste encore de l’État soudanais, empêcher l’enracinement de la violence milicienne, et ouvrir la voie à un consensus national durable.
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Sur le terrain, les deux parties ont mobilisé 150 000 hommes. L'objectif principal des FSR, qui ont déployé 95 % de leurs capacités dans la zone ciblée, est de prendre rapidement El Obeid, qui est le pivot militaire et logistique du centre du Soudan. L’armée soudanaise est consciente que la défaite dans cette bataille signifie une chute irréversible du pouvoir institutionnel face à la milice. Elle tente par la concentration de ses forces de reprendre le contrôle de Kourdoufane, surtout les villes stratégiques de Bala, Khouwaye, Nouhoud, pour repousser les FSR au Darfour. Les affrontements d'hier et d'aujourd'hui, à Oum Sayala et surtout à Amsoumema, ont permis aux FSR de remporter un succès, faisant perdre plusieurs hommes aux forces gouvernementales, entre morts et prisonniers. Depuis mercredi 30 juillet, les affrontements se poursuivent autour de Ouma Sayala, Djabral Cheikh, Oum Garfa, Rahad Alnouba, Karkoum. L'armée éprouve des difficultés à déloger les FSR de ces localités afin de progresser vers Alkhouweye et Nouhoud. Un officier de l’armée soudanaise disait ce matin : « si nous sommes vaincus maintenant, il sera difficile pour nous de nous en remettre ». Cette tension intervient quelques jours après l’annonce par les FSR d’un gouvernement parallèle, rejeté par l’UA, Igad, la Ligue arabe, l’Union européenne et l’ONU.
Afin d'éviter le chaos généralisé, la dislocation du tissu communautaire et l'apparition de sanctuaires pour des groupes terroristes au Soudan, il est essentiel que les partenaires régionaux et internationaux agissent rapidement. Ils doivent exercer une pression diplomatique coordonnée et déterminée afin de contraindre les deux camps à entamer des négociations sérieuses et inclusives. Ce moment critique exige plus qu’un appel à la paix : il requiert une mobilisation stratégique pour préserver ce qu’il reste encore de l’État soudanais, empêcher l’enracinement de la violence milicienne, et ouvrir la voie à un consensus national durable.
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