Au cœur de la discorde : le refus de certains États membres, de valider la désignation du Burkina Faso pour assurer la présidence du Conseil des Ministres de l’UMOA, en dépit des dispositions claires du traité de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).
Selon un communiqué des autorités burkinabè repris par plusieurs médias, l’Article 11 du traité de l’UMOA stipule que la présidence du Conseil des Ministres est assurée, à tour de rôle, par l’un des Ministres chargés des Finances des États membres, pour un mandat de deux ans. Actuellement, la présidence est exercée par la Côte d’Ivoire et devrait revenir au Burkina Faso à l’issue de cette session, conformément aux statuts.
Faute de consensus, les États de l’AES, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont décidé de quitter la session ouverte à Lomé.
Cette décision reflète une nouvelle divergence de ces trois pays, qui ont précédemment quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qu’ils considèrent comme étant à la solde de « puissances étrangères ».

