Le terme « génocide à Gaza » est aujourd’hui utilisé par de nombreux experts, ONG et institutions internationales pour qualifier la campagne militaire israélienne menée depuis octobre 2023. Voici une synthèse des éléments clés qui alimentent cette accusation :
📉 Bilan humain et humanitaire
- Plus de 59 000 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
- Famine organisée : Israël est accusé d’utiliser la privation alimentaire comme méthode de guerre, ce qui constitue un crime de guerre selon Amnesty International.
- Destruction massive : Hôpitaux, écoles, universités, lieux de culte et infrastructures vitales ont été ciblés.
⚖️ Reconnaissance juridique et internationale
- La Cour internationale de justice (CIJ) a reconnu un « risque plausible de génocide » et a ordonné à Israël de prendre des mesures pour le prévenir.
- Une plainte officielle a été déposée par l’Afrique du Sud contre Israël pour violation de la Convention sur le génocide.
- Des rapporteurs de l’ONU et des experts indépendants affirment que plusieurs actes de génocide ont été commis : meurtres, atteintes graves à l’intégrité physique, et conditions de vie destructrices.
🗣️ Mobilisation et dénonciations
- Amnesty International a projeté le message « Stop génocide à Gaza » sur la vasque olympique à Paris, lors du premier anniversaire des JO, pour alerter l’opinion publique.
- Des chefs d’État comme Pedro Sánchez, Lula da Silva ou Recep Tayyip Erdoğan ont publiquement accusé Israël de génocide.
- 25 pays, dont la France, ont appelé à mettre fin immédiatement au conflit, sans toutefois imposer de sanctions.
🧭 Débat et enjeux
- Israël rejette ces accusations, affirmant agir en légitime défense contre le Hamas.
- Le terme « génocide » reste juridiquement sensible : seule la CIJ peut en établir la qualification définitive.
- Le débat soulève des questions fondamentales sur le droit international, la responsabilité des États, et la protection des civils en temps de guerre.

