Le retrait des troupes françaises du Sénégal, après 105 ans de présence, marque un rétrécissement historique du pré-carré militaire de la Françafrique. Ce désengagement militaire, amorcé depuis trois ans, s’est traduit par une cascade de départs du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, et désormais du Sénégal.
Ce retrait progressif traduit l’émergence d’une Afrique plus affirmée, et souligne l’échec stratégique de la politique africaine de la France, trop longtemps perçue comme néocoloniale dans ses mécanismes d’influence.
Aujourd’hui, les revendications vont au-delà des bases militaires. Elles concernent :
Ce retrait progressif traduit l’émergence d’une Afrique plus affirmée, et souligne l’échec stratégique de la politique africaine de la France, trop longtemps perçue comme néocoloniale dans ses mécanismes d’influence.
Aujourd’hui, les revendications vont au-delà des bases militaires. Elles concernent :
- La restitution des ressources africaines pillées (minéraux, œuvres d’art, capitaux).
- La reconnaissance des biens mal acquis, comme ceux révélés par Robert Bourgi dans son ouvrage « Ils savent que je sais tout », où il affirme que certains chefs d’État africains ont été contraints de financer les campagnes présidentielles françaises, dévoilant ainsi des circuits opaques de financement et de dépendance.
Dr. Ahmat Yacoub Dabio
réaction accordée à Radio internationale d'Algérie
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