Idriss Youssouf Boy, qui était le directeur de cabinet du président tchadien Mahamat Idriss Déby, a été jugé coupable de corruption passive et condamné à 5 ans de prison et à payer une amende d’un million de francs CFA. Aboud Hachim Bouder, l'homme d'affaires impliqué, a été condamné à la même peine pour corruption active.
Le procès, qui s'est ouvert le 7 mai 2025, a vu les charges de trafic d'influence et d'abus de fonction requises par le procureur être disqualifiées par le juge. Les avocats des deux condamnés ont exprimé leur insatisfaction et ont annoncé leur intention de faire appel.
Idriss Youssouf Boy a utilisé sa position pour dérober des fonds publics et obtenir des avantages. Aboud Hachim Bouder, son complice, a été inculpé pour corruption active, ce qui implique qu'il a offert ces avantages en échange de faveurs. Cependant, il y a ceux qui pensent que la justice n'a pas pris en compte l'affaire des milliards détournés, ou tout simplement qu'elle a voulu l'éviter. Étant donné que les accusations portées contre Idriss Youssouf Boy portent sur des détournements de fonds considérables. Son procès a mis en évidence des pratiques de corruption qui auraient impliqué des montants énormes.
Ce genre de scandale soulève fréquemment la question de la transparence et de la gouvernance dans le pays. La justice tchadienne ne demande jamais aux corrompus de rendre l'argent détourné. Il est possible que les personnes condamnées soient acquittées et réhabilitées, une pratique courante dans ce pays le plus corrompu au monde. Les Tchadiens ont foi en l'AILC pour contraindre les auteurs de détournement à restituer l'argent volé, même s'il est placé à l'étranger. Selon le juriste E. Justin, "traquer les biens placés à l'étranger avec des noms fictifs demande beaucoup d'efforts". La poursuite des corrompus depuis les années 90 est un sujet sur lequel tous les Tchadiens sont unanimes. Depuis un certain temps, la société civile, en particulier les associations, a interpellé les autorités tchadiennes à propos de cette situation. Elles ont sollicité l'envoi de commissions techniques à l'étranger pour répertorier les biens des anciennes personnalités importantes et demander de justifier ou de rembourser. Depuis longtemps, cette revendication a été négligée par les autorités, dont la plupart se reprochent quelque chose. Interrogé sur ce fléau par la télévision d'Etat (ONAMA), le contrôleur général de l'AILC, M. Ousmane Abderamane Djougourou a déclaré ceci : “Aujourd'hui, la corruption est complètement enracinée dans nos familles et dans tous les circuits de l'État. Le Tchad dispose de très beaux textes qui sont mis de côté par ces réseaux mafieux”.
# sources
Le procès, qui s'est ouvert le 7 mai 2025, a vu les charges de trafic d'influence et d'abus de fonction requises par le procureur être disqualifiées par le juge. Les avocats des deux condamnés ont exprimé leur insatisfaction et ont annoncé leur intention de faire appel.
Idriss Youssouf Boy a utilisé sa position pour dérober des fonds publics et obtenir des avantages. Aboud Hachim Bouder, son complice, a été inculpé pour corruption active, ce qui implique qu'il a offert ces avantages en échange de faveurs. Cependant, il y a ceux qui pensent que la justice n'a pas pris en compte l'affaire des milliards détournés, ou tout simplement qu'elle a voulu l'éviter. Étant donné que les accusations portées contre Idriss Youssouf Boy portent sur des détournements de fonds considérables. Son procès a mis en évidence des pratiques de corruption qui auraient impliqué des montants énormes.
Ce genre de scandale soulève fréquemment la question de la transparence et de la gouvernance dans le pays. La justice tchadienne ne demande jamais aux corrompus de rendre l'argent détourné. Il est possible que les personnes condamnées soient acquittées et réhabilitées, une pratique courante dans ce pays le plus corrompu au monde. Les Tchadiens ont foi en l'AILC pour contraindre les auteurs de détournement à restituer l'argent volé, même s'il est placé à l'étranger. Selon le juriste E. Justin, "traquer les biens placés à l'étranger avec des noms fictifs demande beaucoup d'efforts". La poursuite des corrompus depuis les années 90 est un sujet sur lequel tous les Tchadiens sont unanimes. Depuis un certain temps, la société civile, en particulier les associations, a interpellé les autorités tchadiennes à propos de cette situation. Elles ont sollicité l'envoi de commissions techniques à l'étranger pour répertorier les biens des anciennes personnalités importantes et demander de justifier ou de rembourser. Depuis longtemps, cette revendication a été négligée par les autorités, dont la plupart se reprochent quelque chose. Interrogé sur ce fléau par la télévision d'Etat (ONAMA), le contrôleur général de l'AILC, M. Ousmane Abderamane Djougourou a déclaré ceci : “Aujourd'hui, la corruption est complètement enracinée dans nos familles et dans tous les circuits de l'État. Le Tchad dispose de très beaux textes qui sont mis de côté par ces réseaux mafieux”.
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