Signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington
Le 27 juin 2025, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé à Washington, sous l’égide des États-Unis, un accord de paix historique visant à mettre fin à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies dans l’est de la RDC et qui a causé des milliers de morts.
Bien que de nombreux cessez-le-feu aient été signés puis violés depuis la reprise des hostilités par le M23 en 2021, cet accord est perçu comme une lueur d’espoir. Il prévoit des engagements en faveur du respect des frontières internationales, de la stabilité régionale et d’une relance économique durable dans la région des Grands Lacs.
Le texte, bien que ne mentionnant pas explicitement le M23 – acteur clé du conflit –, inclut des dispositions sur le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés. Le chef de la diplomatie américaine a salué les avancées, tout en rappelant qu’il reste encore « beaucoup à faire ».
Cependant, il y a des observateurs qui demeurent sceptiques quant au rôle des États-Unis, en particulier sous la présidence de Donald Trump. Ce dernier est critiqué pour son alignement sans réserve avec Israël, malgré les nombreuses pertes civiles à Gaza, ce qui entame sa crédibilité en tant que médiateur impartial.
D’aucuns estiment que les intérêts de Trump dans cette médiation pourraient être d’ordre économique. En effet, la RDC, premier producteur mondial de cobalt et détenant environ 60 % des réserves mondiales de coltan, représente un enjeu stratégique majeur pour l’industrie électronique mondiale.
# sources
Le 27 juin 2025, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé à Washington, sous l’égide des États-Unis, un accord de paix historique visant à mettre fin à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies dans l’est de la RDC et qui a causé des milliers de morts.
Bien que de nombreux cessez-le-feu aient été signés puis violés depuis la reprise des hostilités par le M23 en 2021, cet accord est perçu comme une lueur d’espoir. Il prévoit des engagements en faveur du respect des frontières internationales, de la stabilité régionale et d’une relance économique durable dans la région des Grands Lacs.
Le texte, bien que ne mentionnant pas explicitement le M23 – acteur clé du conflit –, inclut des dispositions sur le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés. Le chef de la diplomatie américaine a salué les avancées, tout en rappelant qu’il reste encore « beaucoup à faire ».
Cependant, il y a des observateurs qui demeurent sceptiques quant au rôle des États-Unis, en particulier sous la présidence de Donald Trump. Ce dernier est critiqué pour son alignement sans réserve avec Israël, malgré les nombreuses pertes civiles à Gaza, ce qui entame sa crédibilité en tant que médiateur impartial.
D’aucuns estiment que les intérêts de Trump dans cette médiation pourraient être d’ordre économique. En effet, la RDC, premier producteur mondial de cobalt et détenant environ 60 % des réserves mondiales de coltan, représente un enjeu stratégique majeur pour l’industrie électronique mondiale.
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