L'Arabie Saoudite semble avoir convaincu les deux présidents du Soudan et des Émirats arabes unis de privilégier la diplomatie pour mettre un terme au conflit meurtrier qui en est à sa troisième année. C'est l'un des dossiers au menu de l'entretien entre Ben Souleiman et le président Trump, en visite officielle en Arabie Saoudite. Cette perspective est en accord avec celle du premier ministre éthiopien et du président turc.
Un entretien entre les deux présidents des Émirats arabes unis, Mohammed bin Zayed Al Nahyan, et celui du Conseil souverain soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, pourrait être une lueur d'espoir dans un contexte de crise humanitaire. Les pourparlers entre les deux hommes pourraient être le déclencheur d'une résolution à un conflit armé qui en est à sa troisième année. Désormais, les revendications des deux présidents sont clairement définies. Tout en réaffirmant son engagement à soutenir toutes les initiatives visant à mettre fin au conflit au Soudan, le président émirati insiste sur la nécessité de protéger et de défendre les investissements de son pays au Soudan, notamment dans le secteur minier et de négocier directement avec les FSR qu’il soutient. Le général soudanais a l'intention de faire pression sur son homologue émirien pour mettre un terme à tout soutien militaire à la milice des Forces de Soutien Rapide (FSR).
Néanmoins, la situation sur le terrain demeure préoccupante. Des affrontements se déroulent avec violence à Elfasher, dans le Darfour, à Kourdoufane et dans le périphérique de Khartoum et Omdurmane. Depuis le début du mois, des drones stratégiques ont été utilisés pour cibler des sites stratégiques dans plusieurs villes, en particulier Port-Soudan, la capitale temporaire du gouvernement soudanais. Les Émirats arabes unis sont pointés du doigt par le gouvernement. D'après des sources indépendantes non vérifiées, cette vague de bombardement survient après que les Émirats ont perdu 12 officiers dans la ville de Niyala lors d'une attaque aérienne de l'armée soudanaise.
Selon les Nations unies, les combats ont déjà coûté la vie à environ 15 000 personnes et provoqué le déplacement de 10 millions de personnes depuis le début du conflit en avril 2023. En outre, la crise humanitaire a été aggravée et l’accès à l’aide s’est considérablement détérioré dans le pays, en raison de l’intensification du conflit et des dommages causés aux infrastructures essentielles, ont alerté mardi des agences humanitaires des Nations Unies.
Un entretien entre les deux présidents des Émirats arabes unis, Mohammed bin Zayed Al Nahyan, et celui du Conseil souverain soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, pourrait être une lueur d'espoir dans un contexte de crise humanitaire. Les pourparlers entre les deux hommes pourraient être le déclencheur d'une résolution à un conflit armé qui en est à sa troisième année. Désormais, les revendications des deux présidents sont clairement définies. Tout en réaffirmant son engagement à soutenir toutes les initiatives visant à mettre fin au conflit au Soudan, le président émirati insiste sur la nécessité de protéger et de défendre les investissements de son pays au Soudan, notamment dans le secteur minier et de négocier directement avec les FSR qu’il soutient. Le général soudanais a l'intention de faire pression sur son homologue émirien pour mettre un terme à tout soutien militaire à la milice des Forces de Soutien Rapide (FSR).
Néanmoins, la situation sur le terrain demeure préoccupante. Des affrontements se déroulent avec violence à Elfasher, dans le Darfour, à Kourdoufane et dans le périphérique de Khartoum et Omdurmane. Depuis le début du mois, des drones stratégiques ont été utilisés pour cibler des sites stratégiques dans plusieurs villes, en particulier Port-Soudan, la capitale temporaire du gouvernement soudanais. Les Émirats arabes unis sont pointés du doigt par le gouvernement. D'après des sources indépendantes non vérifiées, cette vague de bombardement survient après que les Émirats ont perdu 12 officiers dans la ville de Niyala lors d'une attaque aérienne de l'armée soudanaise.
Selon les Nations unies, les combats ont déjà coûté la vie à environ 15 000 personnes et provoqué le déplacement de 10 millions de personnes depuis le début du conflit en avril 2023. En outre, la crise humanitaire a été aggravée et l’accès à l’aide s’est considérablement détérioré dans le pays, en raison de l’intensification du conflit et des dommages causés aux infrastructures essentielles, ont alerté mardi des agences humanitaires des Nations Unies.